L’équipe d’artisans maîtres sableurs de Plancher Summum embellit les planchers des maisons du quartier Hochelaga-Maisonneuve depuis plus de 40 ans maintenant. Tout en réparant et en rénovant les planchers de bois franc des résidents et des résidentes de ce pittoresque quartier montréalais, ils ont l’occasion de découvrir son histoire à travers de ces propriétés. Salons, cuisines, chambres et, bien sûr, les planchers de bois franc sont effectivement des témoins à leur manière de l’histoire de la vie sociale et économique dans l’Est de Montréal. Dans la première partie de cette article, nous vous présentons notre service de sablage de plancher, et dans la deuxième, la petite histoire résidentielle du quartier Hochelaga-Maisonneuve.
Rénover votre plancher en bois franc
Comme dans d’autres quartiers de l’Est de Montréal, Hochelaga-Maisonneuve possède plusieurs résidences qui ont plus de 50 ans, même que certaines d’entre elles sont centenaires. Elles ont été construites sur des fondations solides utilisant des matériaux solides. Parmi les matériaux qui ont réussi à défier les années, on retrouve les planchers de bois franc.
Les planchers de bois franc peuvent avoir une durée de vie de plus de 100 ans. Bien sûr, leur longévité dépendra de facteurs importants comme : le type de bois, la méthode d’installation, la finition et le type de vernis et d’entretien. Contrairement à d’autres matériaux bon marché, le bois franc tolère la pression des usages divers comme il répond bien aux variations de la température entre l’été et l’hiver. Ceci tout en offrant un décor beau et chaleureux. Autre avantage majeur : il peut être remis à neuf plusieurs fois avant d’être complètement retiré et changé. Son remplacement sera requis lorsque l’épaisseur des lattes ne sera plus convenable au sablage.
Or, plusieurs résidences du quartier Hochelaga-Maisonneuve ont vu leur plancher de bois abîmé par les clous et la colle de revêtements de sol tels que le tapis, les tuiles et le linoléum. Si votre plancher se trouve dans cette situation, ne baissez pas les bras trop rapidement en croyant le remplacer ! L’équipe de Plancher Summum a les outils et le savoir-faire pour le réparer et lui redonner son lustre d’antan à un coût plus que raisonnable.
Transformer un plancher : cas typique
Récemment, l’équipe de Plancher Summum a été confrontée à tout un défi alors que des propriétaires souhaitaient remettre à neuf leur plancher de bois franc. Ce dernier était grandement endommagé, couvert de résidus de colle noire laissés par les tuiles d’amiante et le prélart le recouvrant auparavant. Lisez l’article qui relate ce cas typique dans l’article suivant : Transformation d’un plancher de bois franc à Montréal.
Voyez ! Peu importe l’âge de votre propriété et les dommages subis par votre plancher au cours des années, nos artisans sableurs sont prêts à relever le défi de redonner vie et beauté à votre plancher de bois franc!
Petite histoire résidentielle du quartier Hochelaga-Maisonneuve
Hochelaga-Maisonneuve – Deux villes, deux quartiers !
Le village et la ville d’Hochelaga
Le nom Hochelaga provient du nom d’une bourgade amérindienne, découverte au flanc du mont Royal par Jacques Cartier en 1535. En 1664 et 1825, ce sont les Pères Sulpiciens qui gèrent le territoire de cette partie Est de l’ile et créent des lots en bandes perpendiculaires au fleuve occupés notamment par de belles fermes.
À partir du 19e siècle, les entreprises manufacturières montréalaises s’installent d’abord le long de la rive puis du canal de Lachine à l’ouest. C’est le début de la révolution industrielle au Canada. Les espaces agricoles de l’est de Montréal commencent à être convoités à des fins d’urbanisation et d’industrialisation. De 1874 à 1883, l’implantation d’importantes industries, dont la compagnie des Moulins à coton Victor Hudon, la Filature Sainte-Anne et la fabrique de tabac W.C. McDonald, provoque un essor important du village d’Hochelaga.
En dix ans (entre 1871 et 1881), la population passe de 1061 à 4000 habitants. Grâce à cette croissance, Hochelaga passe du statut de village à celui de ville (1883). Cependant ne pouvant pas rencontrer les dépenses engendrées par la construction nécessaire de rues, d’égouts, etc., la ville est annexée à Montréal avant la fin de l’année 1883.
Maisonneuve – Capitale mondiale de la chaussure !
De riches propriétaires, soit une cinquante de familles appartenant pour la plupart à la bourgeoisie francophone de l’époque, refusèrent l’annexion. Ils créeront la Ville de Maisonneuve le 27 décembre 1883. Elle s’étendra à l’est du quartier, de la rue Bourbonnière à la rue Viau.
Ces familles entendent créer une ville modèle, appelée Maisonneuve, inspirée par le mouvement City Beautiful aux États-Unis et les villes-jardins en Europe. Plusieurs lieux de marques sont construits :
• L’hôtel de ville (maintenant la bibliothèque Maisonneuve);
• Le bain Morgan;
• Le marché Maisonneuve;
• Le poste de pompier et de police numéro 1 (plus tard le Théâtre sans fil);
• Le parc Maisonneuve.
Le quartier avait une vocation surtout résidentielle et la population se situait majoritairement dans la classe ouvrière. Pour attirer les entreprises, la nouvelle ville de Maisonneuve instaure des mesures d’exemption de taxes pour les entreprises, installe des infrastructures pour en assurer le développement rapide. Au début du siècle, Maisonneuve est la cinquième ville industrielle au Canada et la deuxième au Québec. Elle devient aussi la « capitale mondiale de la chaussure », et on en parle comme de la Pittsburgh du Canada (sidérurgie). D’importantes entreprises s’y installent :
• La raffinerie St. Lawrence Sugar Co.;
• Canadian Vickers, centre de construction navale;
• Dufresne & Locke, une importante fabrique de chaussures;
• La biscuiterie Viau.
Et pourtant, elle déclara faillite, ne pouvant financer l’ampleur de ses ambitions. Elle sera annexée par Montréal en 1918.
Développement industriel et résidences ouvrières
L’implantation de ces grandes entreprises a suscité un boum immobilier. Les premiers appartements conçus pour loger les ouvriers sont modestes. Le développement se fait sans règles ni plan définis. Il s’agit de loger rapidement une population rurale qui s’installe de façon massive dans l’Est de Montréal. Les types de propriétés vont de la maison unifamiliale aux différents plex, surtout des duplex et des triplex. Selon un rapport publié par la firme JLR Solutions Foncières, le secteur (incluant la ville voisine de Mercier) compte aujourd’hui une proportion de 43% de plex. (Source : xpertsource.com)
Bien que certaines sections du quartier aient été construites lors des périodes de développement de la fin du 19e siècle, une grande proportion des propriétés que l’on y retrouve aujourd’hui date de la période entre les années 50 et 70. Pour ce qui est des condos, la construction de ce type d’habitation a généralement été complétée après l’an 2000.
De la maison de guerre au bungalow de banlieue
Les premières maisons de guerre ont été érigés en 1941, par la Wartime Housing Limited, une société de la Couronne créée pour héberger les employés d’usines militaires. Il fallait bien amener les travailleurs près des lieux de production.
La Wartime devait produire, au moindre coût, des habitations de standard avancé, autrement dit raccordées aux réseaux d’électricité, d’eau potable et d’égout. Des facilités loin d’être acquises pour toutes les maisons de l’époque. Démontables facilement, les bâtiments reposaient sur des pilotis de cèdre. La Wartime Housing demeurait propriétaire et louait ses maisons aux ouvriers.
La guerre terminée, la crise du logement se fait plus aiguë que jamais. Le gouvernement fédéral se voit poussé par l’opinion publique à produire des maisons pour les anciens combattants. La Wartime les construit, durablement cette fois, sur des fondations de béton. Les quartiers aménagés dans cette phase présentent des hauteurs uniformes de maisons.
En 1946, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) prend la relève de la Wartime Housing et à la fin de 1947 elle met sur le marché les maisons d’ouvriers et de vétérans. Jusqu’aux années 60, la SCHL offrait gratuitement les plans des maisons Wartime à des entrepreneurs privés, afin qu’ils livrent des maisons abordables. En 1954, d’autres mesures facilitent l’accès à la propriété, comme une modification de la Loi sur les banques et la création d’un programme d’assurance prêt hypothécaire.
Avec le temps, les constructeurs se permettent des matériaux plus raffinés, une forme plus allongée, des pentes de toit moins accentuées et, tant qu’à y être, un sous-sol fini. Le bungalow de banlieue est né. Les résidences sont presque toutes achetées par ceux qui les habitent déjà; ceux-ci réalisent ainsi un rêve autrefois inaccessible : celui de devenir propriétaire de leur lieu de résidence.
S’installer aujourd’hui dans Hochelaga-Maisonneuve
Les gens qui s’installent dans Hochelaga-Maisonneuve vont souvent opter pour un condo neuf, ou ils vont se lancer dans l’aventure d’un multiplex ou d’une maison unifamiliale à rénover. Dans tous ces cas, les programmes de financement peuvent aider à sauver des milliers de dollars, simplifiant ainsi la période d’installation dans ce quartier! En effet, il existe plusieurs crédits d’impôt et subventions pour accéder à la propriété sur l’île de Montréal et plus particulièrement dans le quartier d’Hochelaga-Maisonneuve. Ces programmes changent fréquemment et il vaut la peine de bien s’informer au moment de l’achat de votre propriété. Vous pourriez accéder à des fonds ou des crédits d’impôt pour l’achat, la construction ou la rénovation de votre demeure.
Voici 10 raisons d’acheter une propriété dans Hochelaga-Maisonneuve, selon Léa
Plourde-Archer d’xpertsoure.com :
- C’est un quartier en pleine transformation
- La vie de quartier y est intéressante et animée
- Il y a des espaces verts attrayants
- Les transports en commun sont facilement accessibles
- La valeur des propriétés a tendance à augmenter
- On y trouve beaucoup de multiplex, un type de propriété très convoité à Montréal
- On trouve de plus en plus de services de proximité
- Le secteur possède une histoire riche
- On peut y retrouver l’esprit de la grande ville avec une ambiance de village
- Des programmes sont disponibles pour faciliter l’accès à la propriété.
Liens utiles (et sources de cet article)
- http://www.espace-ressources.uqam.ca/images/contenu/robertcadotte/hm/serie_B/75.html
- https://www.lapresse.ca/maison/architecture/maisons/201502/20/01-4845946-patrimoine-modeste-strategiques-maisons-de-veterans.php
- http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/page/patrimoine_urbain_fr/media/documents/14_evaluation_patrimoine_mercier.pdf
- https://xpertsource.com/fr/blogue/achat-propriete-habiter-hochelaga-maisonneuvehttps://habitermontreal.com/habiter-mercier-hochelaga-maisonneuve
- https://habitermontreal.com/les-programmes-daide-financiere
- https://ahmhm.com/les-rues-dhochelaga-2/
- https://www.maisons-anciennes.qc.ca/patrimoine/quartiers-de-montreal-hochelaga-maisonneuve/
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